Aux origines

La famille LIBERAL régissait le domaine dès le début du XVIIIème siècle. Courtiers de père en fils, ils vendaient à l’époque, la majeure partie de la récolte aux Pays-Bas et à la Belgique. Leur nom accolé à la désignation topographique, leur a valu longtemps d’être conviée aux tables rondes des partis politiques du même nom à travers le monde.

Au fil du temps, ces fins connaisseurs ont réuni les meilleurs terroirs de Pauillac. C’est ainsi que ce cinquième Cru Classé en 1855 possède aujourd’hui la moitié de son vignoble accolé à celui de Château Latour et l’autre moitié derrière Château Pichon Baron, situé sur les hauteurs du lieu-dit « Bages », grand plateau au sud de Pauillac.

 

Un superbe vignoble

Ce superbe vignoble va retrouver sa jeunesse lorsqu’en 1960, la famille Cruse, alors propriétaire du Château Pontet-Canet, également cinquième Cru Classé à Pauillac, se porte acquéreur de la propriété. Les Cruse vont lancer un vaste programme de replantation des vignes.

Il faudra cependant attendre l’arrivée de la famille Villars-Merlaut, en 1982, pour que le Château Haut-Bages Libéral retrouve réellement son lustre d’antan. Jacques Merlaut et sa famille, étaient également propriétaires des  Châteaux Chasse-Spleen et La Gurgue.

 

Au décès de ses parents, Claire Villars reprend leur travail et depuis 2000, année de la répartition des propriétés entre les membres de la famille, elle assurera pleinement la gestion du cru, ainsi que celle des Châteaux Ferrière et La Gurgue.

Le classement 1855

Dès le début du 19ième siècle, les courtiers ont établi un classement des grands vins en fonction de leur réputation, de leur notoriété et de leur prix. C’est le 18 avril 1855 à la demande de l’Empereur Napoléon III, en vue de l’Exposition Universelle de Paris, que le dernier classement a été publié. La liste comprend 61 vins, tous venant de la région du Médoc sauf Château Haut-Brion, produit dans les Graves et classée en 5 niveaux. Aujourd’hui, le classement de 1855 a certes une valeur historique mais aussi bien réelle, car les vins issus de ces propriétés classées produisent des vins d’exception et possèdent les plus grands terroirs de la région.

Plus d'informations sur le classement 1855

www.crus-classes.com

Claire VILLARS LURTON

«»
Claire VILLARS LURTON

Née dans une famille de viticulteurs, Claire Villars Lurton ne se destinait pas à la gestion d'une propriété viticole. Elle vivait à Paris et après une maîtrise de chimie et physique, elle préparait, au CNRS une thèse de physique sur la conservation des livres anciens. Au décès accidentel de ses parents en 1992, elle décide de s’impliquer activement dans la gestion des propriétés familiales. Elle abandonne alors ses études et rejoint son grand-père Jacques Merlaut pour continuer l’œuvre de sa mère Bernadette Villars Merlaut.

Avec une énergie et une détermination sans faille, Claire prends les rênes du Château Chasse-Spleen qu’elle maintient au sommet de la hiérarchie des Crus Bourgeois.

Peu avare de son temps, parallèlement à la gestion des domaines familiaux, Claire étudie viticulture et œnologie à la faculté de Bordeaux avec des professeurs d’exceptions tels Yves Glories et Denis Dubourdieu. Pour elle cependant son premier formateur fut bien son grand-père, Jacques Merlaut, qui lui apprit à discipliner son énergie en sachant trier le principal de l’accessoire.

En 1994 elle épouse Gonzague Lurton, propriétaire du Château Durfort-Vivens, 2nd cru classé de Margaux, avec qui, en 2006, elle rachètera le Château Domeyne à Saint-Estèphe puis en 2012 le vignoble de Trinité-Estate en Californie du nord, où ils produisent l’un des plus grands vins du Comté de Sonoma : Acaibo.

A partir de 2000, et le partage des propriétés familiales, Claire s’engage à 100% sur les propriétés qui lui reviennent. Sous sa direction le Château La Gurgue gagne encore en élégance, le Château Ferrière trouve une nouvelle jeunesse alliant puissance et finesse et le Château Haut-Bages Libéral voit s’adjoindre à son fort tempérament pauillacais une touche d’élégance toute féminine.

Au-delà des améliorations techniques apportées années après années à chacune des propriétés, le grand chantier de Claire est l’optimisation des grands terroirs dont elle à la charge. La biodynamie devient pour elle la clé du succès.

 
Fermer
 
L'équipe
 

Actualités